Le
temps qui passe nous règle notre compte
Nos
plus beaux rêves sont des enfants perdus
Les
chérubins deviennent des gérontes
Au
carrousel des merveilles disparues
Blanche
Neige, elle vend de petits Nains d’jardin
Et
Cendrillon est marchande de chaussures
Dans
nos souvenirs s’est endormi Merlin
Grandir
vraiment n’est pas une sinécure
L’vieux
Pinocchio a finit alcoolique
A
force qu’on s’moque de sa belle gueule de bois
Le
Chaperon rouge fait de la politique
Et
chasse les loups comme des hors-la-loi
La
belle Alice n’est plus si blonde qu’avant
Elle
vit maintenant au pays des Mères vieilles
Même
Peter Pan a chopé des ch’veux blancs
La
Reine des neiges a fondu au soleil
On
ne sait plus qui était Carabosse
On
ne rêve plus d’être Robin des Bois
Et
les citrouilles ne deviennent plus carrosses
Le
temps qui passe a bouffé ma Mère l’Oye
On
ne sait plus qu’Il était une fois
De
belles années qu’on appelait l’enfance
Une
contrée pleine de jeux et de joies
Où
toutes les nuits on voit des fées qui dansent
3 commentaires:
S'émerveiller, partir en chasse des petits miracles n'est pas chose aisé. Il est sans doute plus facile d'oublier. Garder son regard d'enfant, c'est la clef du bonheur. :)
Tout pile ma façon de voir les choses ! Bref, ne grandissez pas, c'est une arnaque ;-)
Très joli poème ! Vos vers se boivent et votre conte est bon !
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