Important: la vouivre doit être conservée vivante jusqu'au dernier moment. Avant de la dépouiller, l'assommer en lui frappant violemment la tête sur une pierre qui vire.
Désosser une jeune vouivre. La farcir avec un salmigondis de lutins du Jura à la crème additionné d'un salpicon de filets de sirènes du Doubs et d'herbes d'égarements. Rouler la vouivre sur elle-même en la montant en dôme et en la ficelant de façon à la maintenir dans cette forme (ailes repliées). La cuire dans du fumet d'ondines au vin blanc bien aromatisé.
Egoutter la vouivre. La faire refroidir. La napper avec une sauce chaud-froid que l'on aura préparé avec le fonds de cuisson de la vouivre.
Décorée la vouivre avec des yeux de foultots et de iouttons. La lustrer avec de la gelée de dame verte.
Dresser la vouivre sur un socle de bois de sapin vert.
Tirée du "Mémorandum du Chasseur gourmand de Dragons " de Georges Murie-Magnin (1749)