Les poèmes que tu ne connaitras jamais….
Que sais-tu des poèmes de lichens et de mousses ?
Ces écritures farouches qui sur les vieilles pierres poussent
Qui sur la peau blanche des arbres morts
Gravent hiéroglyphes serpentins et fantasques sémaphores
Ils disent des secrets
Que tu ne connaîtras jamais, jamais, jamais.
Ils parlent de l’étrange douceur des baisers de lutins
Et du rire magique de Merlin
Ils content avec l’innocence d’enfants mirobolants
La subtile façon de respirer sous l’eau
Pour suivre les ondines jusqu’à leur bleu château
Comment en s’offrant aux folles caresses du vent
Se guérissent noirs chagrins et vénéneuses tristesses
Ils révèlent la vraie recette de l’éternelle jeunesse
Les sortilèges joyeux qui font aimer le gris du ciel
Les mots d’amour des elfes offrants aux fées des ailes
Ils savent faire naitre des bonheurs ruisselants de larmes sucrées
Brillantes et belles comme des perles de rosée
Ils parlent des îles enchantées et des Brocéliandes sans chemins
Là, où s’envolent les rêves au matin
Toi, tu n’en sauras jamais, jamais, jamais rien
Tu as mangé trop de plastique et de béton
Et le pire c’est que tu as trouvé çà bon...
Ces écritures farouches qui sur les vieilles pierres poussent
Qui sur la peau blanche des arbres morts
Gravent hiéroglyphes serpentins et fantasques sémaphores
Ils disent des secrets
Que tu ne connaîtras jamais, jamais, jamais.
Ils parlent de l’étrange douceur des baisers de lutins
Et du rire magique de Merlin
Ils content avec l’innocence d’enfants mirobolants
La subtile façon de respirer sous l’eau
Pour suivre les ondines jusqu’à leur bleu château
Comment en s’offrant aux folles caresses du vent
Se guérissent noirs chagrins et vénéneuses tristesses
Ils révèlent la vraie recette de l’éternelle jeunesse
Les sortilèges joyeux qui font aimer le gris du ciel
Les mots d’amour des elfes offrants aux fées des ailes
Ils savent faire naitre des bonheurs ruisselants de larmes sucrées
Brillantes et belles comme des perles de rosée
Ils parlent des îles enchantées et des Brocéliandes sans chemins
Là, où s’envolent les rêves au matin
Toi, tu n’en sauras jamais, jamais, jamais rien
Tu as mangé trop de plastique et de béton
Et le pire c’est que tu as trouvé çà bon...