vendredi 31 décembre 2010

1 janvier deux mille 11


Belle année 2011 !

Que l'An neuf vous soit doux.

mardi 28 décembre 2010

Dans l'intimité du Féericologue...

Souvent autour de moi,  la question fuse " mais c'est comment une vie de Féericologue ?"

Aussi, en cette fin d'année, il me semble peut-être temps de lever le voile sur certains aspects de mon quotidien.  Ouvrons l'album intime...

ma maison
(la fenêtre du haut est celle de mon bureau)


mon lit
(j'ai rangé avant de prendre la photo)

mon chien, "Gandalf"


ma voiture

 mon péché mignon


mon tatouage, porte-bonheur


ma belle-mère, "Viviane"


Voilà, maintenant vous en savez un peu plus et vous vous rendez compte que la vie d'un Féericologue est sans doute assez proche de la votre...

vendredi 24 décembre 2010

Joyeuses Fées !


Que les Fées de Noël
 fassent naître dans votre esprit mille et une  pensées heureuses....



jeudi 23 décembre 2010

Tante Arie et le Féericologue à la télé !

Dans le cadre de sa série les hivernales,  France 3 Franche-Comté présente un  reportage sur Tante Arie.
Par un froid sec, j'ai guidé la sympathique équipe jusqu'à la grotte de la bonne Fée. On découvre aussi dans ce petit film, la "nouvelle" Tante Arie du marché de Noël de Montbéliard, quatrième incarnation de ce personnage magique.


pour voir le reportage cliquez en dessous.

Les hivernales de France 3 Franche-Comté - Festivités - France 3 Bourgogne Franche Comté : actualités de Côte d’Or, Nièvre, Saône Loire, Yonne, Doubs, Jura - France 3

lundi 20 décembre 2010

Le Jul Tomte, lutin de Noël suèdois


Le Jul Tomte occupe une belle place dans le légendaire merveilleux de Noël. Issu de la famille des Tomtes ( lutins suédois devenus mondialement célèbres grâce au livre de Selma Lagerlöf: Le merveilleux voyage de Nils Holgerson à travers la Suède.), ce personnage a une façon bien à lui  de distribuer les cadeaux le soir du 24 décembre. On nomme ses présents " julklappar" ( les coups de Noël) car lorsqu'il se glisse jusqu'aux maisons, le Jul Tomte frappe très fort sur la porte et souvent jette les cadeaux à l'intérieur avant de disparaître bien vite dans la nuit.


L'usage  veut que, cette nuit-là,  les enfants de la maison déposent pour lui, en offrande, un bol de "julgröt", sorte de riz au lait dont il raffole.


On trouve une tradition très proche au Danemark concernant les Nissers (cousins des Tomtes) à qui l'on dépose à la même date  au grenier une assiette de riz.


Le véritable ami du Petit Peuple refuse catégoriquement de croire au Père Noël !


vendredi 17 décembre 2010

Dame Hollé est bien vivante !

En Allemagne, Dame Hollé secoue toujours son oreiller pour faire neiger.
Cette bonne fée germanique reste très présente sur les marchés de Noël.
A Höxter, c'est une figure incontournable des fêtes de fin d'année


Chaque année, dans la belle cité d'Hattingen, elle prend la tête d'un grand cortège lumineux



à Basdorf, elle déambule avec son vieil ami Knecht Ruprecht .


Sur le marché d'Ettenheim, elle joue fidèlement son rôle de faiseuse de neige




A Egelsburg, elle accompagne Weihnachtsmann (le Père Noël allemand) et passe pour son épouse !

On peut souligner que certaines publicités tentent parfois  de gommer son côté "mémère Noël".

lundi 13 décembre 2010

Pehta Baba, fée de Slovénie


Vieille Fée de l'Hiver que l'on rencontre dans les villages alpins de Slovénie (ainsi qu'en Autriche, province de Carinthie); Pehta Baba est une cousine de la grande Berchta germanique.
Dans sa caverne, perdue dans les hautes montagnes, cette Dame tempestaire  fabrique pluie et neige. Dans son chaudron , elle cuit les flocons de neige  pour  faire de minuscules boules de glaces.

Sous l'apparence d'une vieille femme en haillons, souvent masquée  vêtue de blanc et portant un grand panier;    elle apparaît le 5 janvier, veille du jour des Rois. Elle pénètre sans un mot  dans les maisons et tente d'attraper les enfants.

Suivant la tradition, les jeunes garçons faisaient claquer des fouets, agitaient des sonnailles, cherchant à faire toutes sortes de vacarmes pour agacer la Vieille faramineuse qui ne supporte pas le bruit.

La coutume  qui s'épuisait au fil du temps a été remise au goût du jour depuis une dizaine d'années dans de nombreux villages, tels Kranjska Gora ( qui possède le plus grand domaine skiable de Slovenie) et Podkoren.

vendredi 10 décembre 2010

la Dame Verte de Noël

La Franche-Comté, possède le précieux  privilège d'être la région du monde qui connaît le plus grand nombre de Fées de Noël. Leur reine reste sans conteste Tante Arie mais à sa suite tintinnabulent Trotte-Vieilles, Chauchepaille, Berthe la Fileuse, Mère Clochette et... la Dame Verte !


Fées à l'allure d'épicéa, les Dames Vertes, solitaires ou en groupe, occuppent une place majeure dans la mythologie populaire du Pays Comtois. Avant la désastreuse colonisation de Noël par le gros bonhomme rouge à barbe blanche, la Dame Verte se chargeait de la distribution des cadeaux dans certains coins du Jura. A Poligny,  elle ne sort plus la nuit du 24 décembre comme autrefois et reste calfeutrée dans sa grotte à ressasser, avec une douce nostalgie; les souvenirs de sa grandeur passée.

Dans le Haut-Doubs, dans la région de Pontarlier, la Dame Verte était, jadis,  associée à une singulière coutume. Cela s'appelait " battre la tronche".
Le soir  magique, dans chaque famille, on préparait la tronche de Noël. Une grosse bûche creuse que l'on garnissait de friandises (fruits secs, gâteaux, dragées...) puis que l'on "déguisait" en la recouvrant d'un tapis ou d'une peau de mouton. Auguste Demesmay rapporte dans ses "Traditions populaires de Franche-Comté" que son grand-père donnait à cette fête une grande solennité. Bien des jours avant, il montrait à ses petits-enfants la tronche debout comme une divinité païenne au fond de sa cour.
Le fameux soir, lorsque le "tronc enchanté" se trouvait  bien installé, les enfants se voyaient invités à le frapper, armés de grands bâtons. L'enjeu consistait à contraindre la tronche à livrer ses trésors.

Souvent, on levait une première fois le tapis de la bûche magique sans rien découvrir à l'intérieur. Les gamins se voyaient alors reprochés leurs bêtises de l'année écoulée; causes évidentes  de la méchante humeur de la Dame Verte et de la stérilité de la tronche ! Les parents  envoyaient alors la marmaille se repentir dans une chambre voisine, le temps pour eux de remplir pour de bon  cette bûche d'abondance. A la seconde tentative, après une nouvelle danse des grands bâtons, la tronche livrait, enfin,  ses cadeaux.


L'amateur de folklore sera sans doute intéressé de savoir que cette vieille coutume comtoise a une cousine encore bien vivace en Catalogne. Si  en Comté, battre la tronche consistait à la faire suer ou pisser de façon à lui faire donner ses cadeaux; dans cette région d'Espagne on connaît la coutume "el cago tio" où il s'agit de faire chier une bûche de Noël.
Ces bûches sont souvent vendues sur les marchés de Noël, décorées avec quatre pattes, avec un visage peint et coiffées du béret rouge catalan. Tronche de Noël  et Tio de Nadal sont véritablement jumelles. Ainsi, les enfants de Catalogne frappent la bûche en chantant une chansonnette traditionnelle pour qu'elle leur offre des sucreries.
Tió de nadal

En voyant l'enthousiasme des gamins catalans, on aimerait rêver que notre coutume franc-comtoise de la tronche de Noël puisse renaître de ses cendres...

mardi 7 décembre 2010

les Trotte-Vieilles


Trotte-Vieilles en hiver et Trotte-Jeunes au printemps, ces soeurs féeriques trottinent sur la même terre depuis mille et mille ans.
Voisines de Tante Arie, elles règnent sur un minuscule territoire qui  encercle le village de Saulnot, en Haute-Saône. Là-bas, on sait depuis toujours que leur visite est un bonheur pour la maison. Leur venue, véritable faveur du Destin, est une promesse de prospérité pour la famille honorée.

Filles de Cernunnos, le dieu gaulois aux bois de cerf, les Trotte-Vieilles trottent toujours par trois. Elles portent sur la tête des cornes ou des bois de cerf.  Aux temps celtiques, elles furent des déesses-maires, triade nourrissière qui veillaient sur les humains de leur naissance jusqu'à la mort.

Cernunnos, le "papa" des Trotte-Vieilles

On les confond parfois à tord avec la Chauche-Vieille qui est une vieille fée du Jura qui donne le cauchemar ! En fait ces bonnes Dames sont surtout connues comme "fées de Noël", faisant des cadeaux aux enfants (sages!). La nuit du 24 décembre pour se les rendre favorables, il importe de leur déposer une offrande sur le seuil de la maison. Jadis, la tradition voulait qu'on leur prépare un grand bol de bouillie au lait mais de nos jours les offrandes peuvent être plus sophistiquées...


L'important c'est que les Trotte-Merveilles se sentent honorées et attendues.

lundi 6 décembre 2010

Concours de " Christkindel"

Etrange personnage que Christkindel ! Dans le cortège merveilleux des personnages noëlesques, cette figure apparaît comme des plus énigmatiques.
Juste un brin d'histoire: A la fin du XVI siècle, la Réforme part en guerre contre le vieux Saint Nicolas, jugé trop "païen" à son goût ! Pour le remplacer dans la distribution des cadeaux aux enfants, on convient d'imposer " le petit Jésus". Pour dire vite, le "casting" n'est pas bon et la greffe ne prend pas. Difficile, en effet, d'imaginer un nourrisson se charger de la grosse hotte de Noël ...


Bien vite, Chriskindel se voit incarné par une jeune femme toute de blanc vêtue, réminiscence d'anciennes divinités hivernales. Certains clairvoyants  devinent dans  cette Dame de Noël,  un "avatar" des grandes fées germaniques telles Berchta ou Dame Hollé avec un soupçon de sainte Lucie...


Il est amusant de constater que non contente de voler des parts de marché (de Noël) à saint Nicolas, la jolie Christkindel lui a aussi piqué son acolyte patibulaire : Hans Trapp ou Père Fouettard. 

Jusqu'à la moitié du 20e  siècle, la "fée de Noël" était très attendue dans les maisons alsaciennes. Hélas! comme presque toutes ses soeurs, elle a été la victime de l'ogre rouge à barbe blanche. On constate néanmoins quelques foyers de résistances, voir même un début de renouveau sur certains coins germaniques.

Concours de "Christkindel"


"Christinkindl" de Nuremberg (Allemagne)
Très célèbre, regardé comme un "ange de Noël"


Christkindel de Niederbronn-les-Bains (Alsace)



Christkindel de Wissembourg, (Alsace) ville natale de Hans Trapp



Chriskindl de Steyr ( Autriche)


Christkindel "acrobate" de Biberach (Allemagne) 

A VOUS DE CHOISIR !

dimanche 5 décembre 2010

Snegurochka, fée des neiges



En Russie,  Snegurochka est une figure emblématique de la période de Noël et du Nouvel An. Son origine se tisse de différentes légendes. Héroïne d'un célèbre conte de fée où un vieux couple sans enfants se façonne une petite fille avec de la neige, Snegurochka disparait en fondant à l'arrivée du printemps. Une autre histoire en fait la fille merveilleuse du Père Gel et de la Mère du Printemps. Aujourd'hui, elle est considérée comme la  petite-fille de Ded Moroz ( Père Noël russe), elle vit avec lui dans la ville bien réelle de Veliky Ustug . Ce couple merveilleux distribue les cadeaux de nouvel an aux enfants. 


  Son nom dérive de "sneg" (neige). Très populaire depuis toujours, Snegurochka a vu sa célébrité croitre encore à partir du 20e siècle. Les petites filles russes adorent se déguiser à son image pendant la période des fêtes. Cette fée des neiges fut célébrée en 1801 par un opéra à son nom composé par Rimsky-Korsakov.

Une petite merveille de 1952, à ne pas rater !

samedi 4 décembre 2010

Fées des Gitans

Dans la culture gitane, on rencontre deux sortes  de fées: les Kechalis et les Ourmes.


Les Kechalis ( ou Matiyas), vierges féeriques,  vivent dans les forêts profondes en haut des montagnes. On dit que les fils brillants de la brume sont la fine et longue chevelure de ces fées. Leur beauté incomparable possède le pouvoir de rendre fou les hommes qui tomberaient sous leurs charmes. Elles tissent parfois, à partir de leurs cheveux, une "robe de chance" à un élu. Cette robe est si fine qu'elle reste invisible aux yeux humains. Quand elles perdent leur virginité, leurs pouvoirs magiques disparaissent aussitôt; elles se réfugient alors au plus haut des montagnes et se mettent à vieillir.
Leur reine se nomme Ana.



Fées des arbres, à l"intérieur desquels elles résident le plus souvent, les Ursitory appellées aussi  Ourmes ( Urmes)   vont toujours par trois. Elles viennent trois nuits après la naissance des enfants pour déterminer leur avenir. La première est bonne, la seconde mauvaise et la troisième neutre. Pour les honorer, il est de tradition, de placer, près de l'enfant,  un écuelle remplit de blé cuit dans du miel avec trois cuillères. On essaie ainsi d'obtenir  leur bienveillance.
 On dit que seule la septième fille d'une famille peut apercevoir ces Fées du Destin!

 L'écrivain Matéo Maximoff  a connu le succès en 1946 avec un roman intitulé: les Ursitory.