mardi 29 avril 2008

Lutins !

Voir un Lutin ( ou simplement une trace de son passage) est un privilège de plus en plus rare, aussi ouvrons l'oeil !

apparition d'un "Luton" de Franche-Comté ( Soir de février 2008)




moufle perdue d'un " Follet " (avril 2008)



portrait d'un "Sotret" de Haute-Saône




vendredi 18 avril 2008

petit conte

" le secret du Conteur est dans l'oreille de celui qui l'écoute..."

samedi 12 avril 2008

bric-abracadabra

Le crâne du Féericologue est comme un arbre creux où flotte un brouillard humide et sombre, hanté d'âmes vacillantes, de fées-cadavres, de lutins gluants, d'animalcules pourpres, de mousses décolorées, de croquemitaines somnambules, de vieilles magiciennes celtiques, de monstres laiteux sentant la poussière et le lichen, d'anges jaunâtres, de vouivres bâtardes en lambeaux, d'ombres folles et hurlantes; un bric-abracadabra semblable à l'estomac d'un Gargantua moribond.







dimanche 23 mars 2008

le lièvre-lutin de Pâques


illustration de Yves CLEMENT tirée de "ELEVEZ DES LUTINS"


Malgré la neige, comme chaque année, le Lièvre de Pâques, se riant des cloches romaines, est venu pondre des oeufs colorés tout autour de la maison. Ce lutin lunaire apprécie qu'on lui installe, pour fêter sa venue, de jolis nids (agrémentés d'une ou deux carottes).




samedi 8 mars 2008

Croquemitaines, le retour !

le gai moussu
Hante les vieux bois et ricane lorsqu'on perd son chemin

la tête de clown

Apparaît dans les flaques, des routes désertes, les nuits grises de février

Le Glouglou
Se montre à la surface des vieux tonneaux de pluie, à la nuit tombée


le fumeur de coucou
Surgit, au début du printemps, dans les petites nappes blanches que sème la "neige du coucou"


dimanche 24 février 2008

croquemitaines





"les Croquemitaines mangeurs de mots fragiles laissent un grand rire rouge épouvanter mes nuits de plein jour.."

dimanche 17 février 2008

La Vouivre d'Or

La Vouivre jaune des bois de Ronchamp
par Tristan, l'apprenti-féericologue

" Méfiez-vous de la Vouivre qui dort !"
proverbe de féericologue


La Vouivre ! Jeune fille surhumaine à peine femme. Belle à rendre fou. Vouivre en noir et or. Être de Jadis. Elle s'avance vers vous, on dirait un soleil en pleine nuit. Elle hante aujourd'hui encore les terres sauvages de la Comté. Elle peuple les forêts de ses nocturnes apparitions. Quand on se refuse à prononcer son nom, on parle d'un nuage sur la lune, d'une brume matinale ou juste du vent. La Vouivre, si on se met à y penser vraiment, elle vous donne vite envie de déménager en ville. De nos jours personne n'a très envie de voisiner avec des monstres d'autrefois ; ils font peur même si on n'y croit pas !